Vous avez dit « Greenwashing » ?
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15 octobre 2020

Muriel Jorigny

Jeudi 15 octobre 2020 :

Aujourd’hui, 12 entreprises régionales approfondissaient ensemble leurs connaissances de la RSE, avec l’aide de trois consultantes spécialistes de la RSE (dont je fais partie) et avec l’animation de l’AFNOR. Le sujet du jour ? Identifier les indicateurs pertinents de leurs propres démarches RSE. Une bien belle journée, non seulement riche d’échanges mais aussi très agréable, le graal !

Très vite, la question a été posée : comment rendre compte de sa démarche RSE sans faire du greenwashing ou du social washing ? Vous savez, cette communication qui vise à présenter l’entreprise plus responsable qu’elle ne l’est véritablement ?

Le groupe s’est lancé dans l’analyse de rapports extra financiers de grands groupes, comme Danone, Casino, Gutenberg, L’Oréal, … Et très vite quelques points clés ont été identifiés.

Pour faire du greenwashing, c’est simple : prendre des indicateurs sans lien avec les véritables enjeux sociétaux de l’entreprise mais qui sont dans l’air du temps, ne pas définir d’objectifs, ne pas prendre d’engagements de progrès, ne parler que d’une partie prenante, le client, et faire un gros rapport, redondant et de lecture difficile. Et le tour est joué !

Pour faire un véritable rapport extra financier, c’est simple aussi : commencer par définir les véritables enjeux de l’entreprise, en écoutant un large panel de parties prenantes, faire le choix des priorités d’actions (et oui, on parle de RESPONSABILITE sociétale !), se donner des objectifs simples et peu nombreux intégrant non seulement le domaine économique mais aussi les domaines sociaux et environnementaux, prendre des engagements de délais et indiquer l’état d’avancement de vos actions. Vous montrez ainsi que vous êtes « en chemin », valorisant ainsi le dynamisme et la progressivité de votre démarche.

Alors, tant qu’à suivre des indicateurs, avançons pas à pas et évitons le greenwashing !

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