Retour sur deux éléments clés du succès d’un leader de la sécurité numérique
Ce matin, j’écoute France Inter, plus précisément l’émission d’Alexandra Bensaïd, « on n’arrête pas l’Eco ». Son invité est le DG d’une pépite de la Touraine, alors j’écoute, je dois bien l’avouer avec encore plus d’intérêt…
Il s’agit d’Olivier Piou, directeur général de Gemalto, fabricant de cartes à puce devenu leader mondial de la sécurité numérique. Une entreprise qui va très bien, Gemalto va faire son entrée au CAC40.
Il explique son leadership sur le marché mondial de l’industrie numérique et l’importance de l’innovation pour le conserver. Jusque-là, pas de surprise.
Et puis, sans que la journaliste le souligne, il aborde deux éléments clés de sa performance.
Le premier, la compétence de ses salariés, composée d’un équilibre entre esprit cartésien et créativité. Le second, leur capacité à innover par l’écoute des clients : c’est grâce à cette écoute que Monéo, qui a été un échec en France (trop compliqué et trop éloigné des attentes des clients), a été une réussite aux USA.
Cet exemple nous interpelle : la performance économique de GEMALTO serait-elle indissociable de sa performance sociale ? L’écoute de ses parties prenantes serait-elle le levier de son innovation et donc de sa pérennité ?
Nous pouvons en faire cette lecture. Il n’y a qu’une seule performance capable d’assurer la pérennité de l’entreprise à moyen terme, celle qui lie résultats économiques et résultats sociaux. Ce serait bien de pouvoir rencontrer Olivier Piou pour confronter ce point de vue à son expérience, dans le style « on n’arrête pas l’Eco-socio »…
Retrouvez la chronique « on n’arrête pas l’Eco » du 8/12/2012 sur http://www.franceinter.fr/emission-on-n-arrete-pas-l-eco-l-invite-olivier-piou