Retour sur la convention annuelle du label LUCIE, tome 2
Au cours de l’une des conférences de la convention du label LUCIE à laquelle j’ai participé aujourd’hui (cf. tome1…), l’un des 300 participants a posé cette question : faut-il être riche pour faire de la RSE ou la RSE rend-elle riche?
Les conférenciers ne se sont pas dégonflés et ont proposé leurs points de vue. Oui, plusieurs points de vue se sont exprimés, cette diversité est intéressante : c’est ce qui a fait l’intérêt de cette conférence.
La RSE est une démarche d’anticipation des risques, raisonne un conférencier. Elle contribue donc à la solidité financière de l’organisation. Mais doit-on parler pour autant de création de richesse, rien n’est moins sûr. Ce qui l’est en revanche, c’est que la RSE est une démarche de long terme : elle ne peut en aucun cas créer de la richesse immédiate mais doit assurer la pérennité de l’organisation.
De nombreuses actions liées aux démarches RSE ne coûtent rien, voire contribuent à économiser, propose un second conférencier. Combien coûte l’intégration systématique des membres du CHSCT aux projets d’aménagement des postes de travail ? Combien rapporte la valorisation des déchets ou les démarches d’économie d’énergie ?
Un troisième conférencier propose un autre angle de vue : la richesse qu’il faut avoir pour se lancer dans une démarche RSE, c’est celle liée à la capacité de travailler ensemble. Parce que sans l’écoute des parties prenantes et la coopération qui en découle, il ne peut y avoir de démarche RSE. Donc, oui, il faut être riche pour se lancer dans une démarche RSE, riche de cette capacité à coopérer avec des parties prenantes variées.